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Voilà un film (ou plutôt documentaire) qui secoue un peu, et même beaucoup !!!

Voici un petit résumé :

« La courageuse initiative d’une municipalité du Gard, Barjac, qui décide d’introduire le bio dans la cantine scolaire du village. Le réalisateur brosse un portrait sans concession sur la tragédie environnementale qui guette la jeune génération : l’empoisonnement de nos campagnes par la chimie agricole (76 000 tonnes de pesticides déversées chaque année sur notre pays) et les dégâts occasionnés sur la santé publique. Un seul mot d’ordre : Ne pas seulement constater les ravages, mais trouver tout de suite les moyens d’agir, pour que, demain, nos enfants ne nous accusent pas. »

C’est vrai que j’étais déjà au courant que les produits qu’on nous vend en supermarché ne sont pas bons et que les industries feraient n’importe quoi pour gagner de l’argent mais on se dit toujours, oh, si tout le monde en mange c’est que ça ne doit pas être si mauvais que ça ! En fait, on ne fait que se trouver des excuses. La plupart des produits que je mange sont bio mais je n’hésite pas à faire une entorce au réglement ! Je crois qu’à partir de maintenant ce ne sera plus le cas. Il y a des tas de raisons qui font que chacun doit manger bio, il y a bien sûr l’argument très important de la santé mais pas seulement, parce que quand on voit qu’un yaourt doit parcourir 3000 km pour atterir dans nos assiettes, c’est qu’il y a un problème. Il faut lutter pour une alimentation qui ne gaspille pas les ressources de la planète !

Cette initiative de faire passer la cantine d’une école en bio est géniale. Cela devrait se faire partout ! Franchement, quand je vois ce qu’on mange à la fac… C’est quelque chose de très important. Autant pour ceux qui consomment que pour les cuisiniers. Comme on le voit dans le film, ouvreur de boîtes, ce n’est pas un métier très gratifiant ! Je pense que faire un jardin dans les écoles est aussi une bonne chose. Je pense qu’il faut renouer le lien avec la terre et apprendre à faire pousser ce qu’on mange. Parce qu’il n’y a pas que les maths ou le français dans la vie…

Dans ce communiqué de presse, Darcos donne des précisions sur la réforme, allez voir… Personnellement je ne vois pas bien à quoi des stages d’observation pourrait servir en master. J’en ai déjà fait un en L1 et je fais bien plus que de l’observation quand je prend en charge les élèves en BCD cette année. Pour devenir PE, il ne suffit pas d’observer je pense mais bon… Il y a aussi des stages en responsabilité, mais 108 heures c’est vraiment trop peu. Tout ça pour faire des économies, c’est vraiment minable. Je pense que de passer à bac+5 est une bonne chose mais pas si c’est pour enlever des heures de stage.

Allez voir par ici !!!

Depuis sa nomination en mai 2007, le ministre de l’éducation nationale, M. Xavier Darcos, avait déjà à son actif :
• La suppression de la carte scolaire, qui institue la concurrence entre écoles et accélère la formation de ghettos scolaires ;
• La promulgation de « nouveaux » programmes (dont les rédacteurs ne sont toujours pas connus !) contraires à l’avis de la profession et des chercheurs, après une mascarade de concertation, menée dans la précipitation ;
• La diminution de 2 h du temps hebdomadaire d’enseignement (l’équivalent de 3 semaines par an !) et la réorganisation de la semaine décidée contre les préconisations des professionnels et des spécialistes des rythmes scolaires ;
• Le discrédit jeté sur l’action des enseignants de l’école publique, notamment en trompant l’opinion sur les performances de l’école française dans les évaluations internationales et sur le coût réel de notre école ; il ne cesse d’accréditer l’idée, portée par les groupes ultralibéraux, mais démentie par les spécialistes, que les résultats français sont plus mauvais que la moyenne et en baisse et que les dépenses sont plus élevées que nos voisins et en hausse ;
• Des déclarations insultantes sur les maternelles considérées comme de simples garderies où le travail des enseignants consiste à « surveiller la sieste et à changer les couches » ;
• La disparition programmée des IUFM, revenant à supprimer la formation professionnelle, au lieu de chercher à l’améliorer ;
• L’étranglement financier des associations éducatives complémentaires de l’enseignement public ;
• Les atteintes au droit syndical, au paritarisme et au droit de grève ;
• La mise en place du fichier base-élèves, comportant des données qui mettaient gravement en cause les libertés individuelles et le droit à l’éducation des enfants étrangers, quel que soit le statut de leurs parents ;
• Le financement (pour 220 000 euros) d’une officine privée qui doit surveiller les prises de position des enseignants sur le web, « repérer les leaders d’opinion, les lanceurs d’alerte et analyser leur potentiel d’influence et leur capacité à se constituer en réseau ».

Il vient aussi de faire inscrire dans le budget 2009 :
• La suppression brutale de 3 000 postes d’enseignants spécialisés des RASED, tout en proclamant vouloir diviser par 3 le taux d’élèves en grande difficulté scolaire et en tentant de faire croire que la mise en place des 2 h d’aide personnalisée pourrait remplacer le travail des enseignants spécialisés ;
•  La baisse de 30 % des postes mis au concours en 2009 et, par voie de conséquence, de la formation continue remplacée par les PE2, avant sa disparition totale en 2010…

Tout récemment, il a confirmé que trois autres « réformes » seront mises en place en 2009 :
• La création de l’Agence nationale du remplacement, qui pourrait employer des maîtres non certifiés et précarisés ;
• La création des EPEP et la caporalisation des maîtres par des « super-chefs », les directeurs d’EPEP (500 postes ont été budgétisés pour cela) ;
• la suppression de la maternelle entre 2 et 3 ans, remplacée par un « jardin d’éveil » à la charge des communes et des familles, premier pas vers la suppression de la maternelle avant 5 ans, réclamée par des amis politiques du ministre.

Et voici que, début novembre, plutôt qu’une revalorisation des salaires des enseignants, M. Darcos annonce qu’il octroiera une prime de 400 euros aux maîtres qui feront passer les évaluations nationales au CE1 et au CM2.

Nous ne pouvons plus continuer à subir cette politique scolaire fondée sur la concurrence entre les élèves, entre les familles, entre les écoles et entre les maîtres. Elle est contraire à l’idéal de citoyens responsables et solidaires qui fonde notre école. Nous ne supportons plus de travailler avec une administration qui pense pouvoir nous mener à la carotte et au bâton. Si c’est là le modèle éducatif de notre ministre, ce n’est pas le nôtre, ni celui de l’école laïque et républicaine.
Nous voulons rester dignes de notre mission d’éducateur. Nous demandons que cessent la brutalité, la méfiance et le mépris. Nous demandons l’arrêt de cette politique et la démission du ministre qui l’incarne.

dark-os

Bon, un peu en retard, mais c’est l’intetion qui compte, non ?

Allez voir ici : Un cancre à l’amer

Bon, il n’y a pas grand chose de nouveau par rapport à la dernière fois, mais bon, il faut dire que c’est un sujet qui me préoccupe pas mal. J’ai trouvé un article intéressant sur un site de presse régionale (Champagne, Ardennes, Picardie), en voilà une partie :

« Dire que les IUFM vont disparaître n’est pas tout à fait vrai. Ni tout à fait faux. En fait, c’est le système de formation des maîtres qui évolue pour s’aligner sur le modèle européen. Explications.

Panique chez les futurs enseignants et chez certains personnels des instituts de formation des maîtres. La présentation des nouveaux dispositifs de concours, de formation et d’évaluation des « maîtres » – qui s’appliqueront en 2010 – a pu laisser penser que les « IUFM » disparaîtraient. « Il n’en est rien », affirme le directeur Gilles Baillat, dans son bureau du pôle Farman. »

Me voilà rassurée. Je ne voulais pas passer deux ans deux plus à Lyon. J’espère qu’aucun IUFM ne disparaîtra. Moi, c’est ici que je veux aller :

J’ai trouvé un article très intéressant sur la réforme des IUFM. Bon d’accord, on apprend pas tellement de nouvelles choses sauf sur ce que pourrait être le master « enseignement » et aussi sur le fait que les bâtiments des IUFM prendraient en charge les masters, ce ne serait plus vraiment des IUFM mais les bâtiments ne disparaitraient pas pour autant, ça m’arrange 🙂

Voici l’endroit où vous pouvez trouver l’article : Observatoire Boivigny

Pour ma part, la formation des enseignants à bac+5 ne me paraît pas être une mauvaise chose. Premièrement, on se met au niveau européen, et deuxièmement, le métier est revalorisé (alors que la formation dure toujours cinq ans, ça ne change rien).

Ce qui est surtout à penser, c’est le contenu de la formation, il ne faut pas qu’elle soit seulement théorique. La part de formation professionnelle doit être importante. Mais pour l’instant, on ne sais pas encore de quoi sera fait ce master, alors je ne vois aucune raison de critiquer cette réforme.

Ah, si ! On ne sera plus payé à partir de bac+4, snif. Et pour la revalorisation du salaire… Je ne sais pas si on peut vraiment y croire…

Placide actualités

L’actu en patates

Aujourd’hui, j’ai acheté mon premier « monde de l’éducation ». Comme vous l’aurez compris, c’est un magazine spécialisé sur l’éducation. Il est vraiment génial (en tous cas pour ceux qui s’intéressent à ce sujet). Je le dévore. J’en ai déjà lu la moitié. Je pense que je vais m’abonner. Ce sera quand même bien utile pour ma préparation au CRPE je pense. Ce mois il y a un dossier sur le bac (normal à cette époque de l’année) qui ne sert presque plus à rien mais qui est tellement chargé symboliquement dans l’esprit des français (égalité des chances…) que les élèves, les parents et les professeurs ne se résigneront jamais à le supprimer. C’est vrai que même si il y a aujourd’hui environ 64% d’une classe d’âge qui l’obtient (contre 1% l’année de sa création en 1808), je suis quand même contente d’avoir eu mon bac avec une petite mention bien 🙂

Apparemment, les professeurs du premier et du second degrés seront maintenant recrutés à bac +5 seulement sur concours et n’auront pas d’année de formation pratique après mais seront directement « catapultés » dans une classe alors qu’il n’auront presque aucune expérience. Je trouve ça révoltant, pas vous? Ah, pardon, ils auront des enseignants tuteurs pour les aider. Mais comme dit le directeur du centre de loisirs où je travaille, ce n’est pas en regardant quelqu’un faire du vélo pendant huit heure qu’on apprend à en faire. Sarko (pardon, monsieur le président) dit que c’est pour revaloriser le métier d’enseignant et de payer plus les jeunes professeurs mais c’est totalement faux puisque les enseignants avaient déjà une formation à bac +5 (trois ans de licence et deux ans d’IUFM). Encore une bonne raison pour diminuer le budget de l’éducation nationale. Et oui, les professeurs stagiaires (deuxième année d’IUFM) ne seront plus payés. Pour en savoir plus, allez voir cet article très intéressant paru dans Le Monde. J’avoue que je suis un peu déçue, et moi qui pensait devenir indépendante financièrement dans quarte ans. Je pense que les choses ne vont pas aller en s’arrangeant avec ce gouvernement qui se fout de tout et de tout le monde (cf les grèves à répétition dans tous les milieux sauf les riches bien sûr). Pourtant, je dois dire que j’ai vraiment envie de m’accrocher, même sans être payée assez pour ce que je fait, même en exerçant un métier difficile. C’est le métier que j’ai choisi, je pense que c’est une passion.

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